Présentation
L’Association Européenne d’Apiculture Vivante (AEAV) est dédiée à l’abeille et aux apiculteurs. Être utile et à leur service, tel est son crédo.
L’AEAV propose la mise en place d’une apiculture respectueuse de l’abeille tout en étant moderne et rentable pour l’apiculteur.
Cette apiculture dite « vivante » permet d’obtenir des produits de la ruche de très haute qualité qui seront destinés aussi bien à une utilisation alimentaire que médicinale comme la tradition nous l’a toujours enseignée.
L’histoire a depuis longtemps validé les bienfaits de ces produits pour la santé mais les recherches actuelles affirment toujours plus leur potentiel.
L’AEAV a comme objectifs spécifiques :
• La préservation des sous-espèces locales.
• L’enseignement de l’apiculture.
• L’installation de ruchers d’étude et d’observation.
• La promotion de l’apithérapie.
• La protection et le développement de la flore mellifère.
L’AEAV accomplit ces missions via la mise en place :
• De projets de cooperation auprès de gouvernements et d’organismes publics.
• De partenariats de type parrainage ou mécénat (individuel, d’entreprise…).
Histoire de l'AEAV
En 1996, les Professeurs Bernard Descottes (1943-2009) et Roch Domerego créèrent l´Association Européenne d´Apithérapie, fruit de leur amitié et de leur collaboration au C.H.U de Limoges.
Durant 3 années, le Professeur Domerego a collaboré avec le Professeur Descottes, chef du service de chirurgie viscérale et transplantations du C.H.U de Limoges, et son équipe sur le pouvoir de cicatrisation du miel en chirurgie.
Le Professeur Descottes est pionnier dans l´utilisation du miel pour la cicatrisation des plaies post-opératoires et des escarres.
Il établit et appliqua pendant 25 ans un protocole d´utilisation du miel sur les plaies post-traumatiques.
La contribution du Professeur Descottes à l´apithérapie est inestimable.
Le Professeur Domerego, apiculteur depuis toujours, naturopathe, vice-président de la Commission d´Apithérapie d´Apimondia de 1997 à 2011, étudie depuis 1981 les effets des produits de la ruche sur la santé humaine.
Professeur invité permanent de la Faculté de Médecine Calixto Garcia de la Havane (Cuba), il a enseigné pendant 7 ans aux étudiants de la Faculté et supervisé plusieurs études cliniques dans les hôpitaux universitaires de Cuba.
Depuis le décès du Professeur Descottes, l´Association poursuit sa mission de promouvoir les vertus des produits de la ruche pour la santé humaine.
L´efficacité thérapeutique des produits de la ruche est fortement liée à une pratique écologique de l´apiculture. L´Association Européenne d´Apithérapie a été rebaptisée Association Européenne d´Apiculture Vivante pour élargir son champ d´action.
Cela lui permet entres autres de défendre une autre vision de l´apiculture.
Celle-ci doit être respectueuse de l´abeille, de son milieu, de ses produits, de l´apiculteur et du consommateur.

L'apiculture « vivante »
La biodiversité en apiculture
Une loi simple: une abeille locale unique pour un modèle apicole adapté.
L´écosystème ordonne le modèle apicole adapté à la sous-espèce locale (90 millions d’années d’évolution).
C´est le biotope de l´abeille qui décide des techniques apicoles pouvant être appliquées.
Ces techniques sont déterminées à partir d´études sur la biométrie, la taille des cellules, la dimension des ruches, les biorythmes, la régulation de la thermie, la chronobiologie de l´environnement…
Or en ne respectant plus les besoins biologiques des sous-espèces, l´apiculture dite conventionnelle impose aux apiculteurs des pratiques contraires à la vie de la colonie et de l’abeille.
Ces pratiques dénaturent l´essence des produits de la ruche et participent à la mortalité des colonies par :
- Une augmentation du stress des abeilles (sous-insémination, sur-récolte, nourrissement, cheptel trop important sur une zone de butinage…).
- Une fragilisation du système immunitaire de l’abeille et la contraction de maladies (dimensions des ruches, mixité des « sous-espèces » inadaptée…).
- Des traitements de synthèse, des matériaux non appropriés mais aussi par la rémanence des molécules chimiques imposées.
Pourquoi est-il fondamental d´opérer selon les lois de la nature ?
Tout projet en apiculture qui greffe un modèle et des pratiques apicoles exogènes à l’écosystème est à terme voué à l’échec. Il interfèrera sur les abeilles et la flore locales et aura des conséquences négatives sur les deux.
Les colonies sont extrêmement liées à leur biotope, elles en tirent leur substance et permettent à celui-ci sa pérennité.
Les experts de l´AEAV sont toujours partis de l´étude du biotope de l´abeille pour ensuite mettre en place le modèle apicole correspondant aux spécificités de la sous-espèce.
Depuis 1980, les experts de l´AEAV ont étudié et travaillé avec les sous-espèces suivantes :
- L´abeille scutellata au Rwanda.
- L´abeille adansonii au Burkina Faso et au Cameroun.
- L´abeille melipona beecheii à Cuba et au Mexique.
- Les différents écotypes des sous-espèces locales européennes
Protocole
L’AEAV prône une apiculture « vivante » respectant au plus près l’insecte, la colonie, son biotope et son écosystème.
La spécificité de l´AEAV est de proposer un protocole assurant la mise en place d’une méthode complète qui permet un enseignement simple et clair de l’apiculture.
Le cœur de ce protocole :
- Travailler exclusivement avec les sous-espèces d’abeilles locales propres à chaque écosystème: refus total d´importer des sous-espèces d’autres pays ou même d’insémination artificielle, véritable viol de la reine.
- Appliquer des techniques apicoles conformes à la biologie des sous-espèces locales: utilisation de ruches proportionnées à la taille de la sous-espèce, au développement de l’essaim puis de la colonie.
Ces éléments sont les principes fondamentaux d’une apiculture vivante mais d´autres principes sont à respecter.
- Tenir compte du potentiel utile de butinage (PUB) pour ne pas saturer l’espace d’abeilles qui pourraient se retrouver en trop grand nombre.
- Laisser des réserves en suffisance pour ne pas mettre en souffrance l’abeille durant les périodes de disettes.
- Ne pas pratiquer la transhumance sauf sur de courtes distances pour déplacer des colonies et les répartir au mieux.
- Le respect du rythme biologique des abeilles tout au long du cycle annuel.
- La non-introduction de cires étrangères à l´exploitation.
Le protocole d´apiculture vivante s´ajoute aux grands principes de l´apiculture biologique et au respect de son cahier des charges dont les éléments fondamentaux sont :
- Le contrôle de la qualité des zones de butinage.
- Le nourrissement exclusif au miel.
- L´utilisation de matériaux naturels et de produits biologiques lors de l´ensemble des étapes (construction et protection des ruches, extraction, conditionnement, stockage du miel).
- Une prophylaxie et des soins vétérinaires conformes à la certification biologique.
- Le respect des normes de qualité relatives aux produits de la ruche et en particulier leur température de traitement.

Le respect de ce protocole assure une qualité optimale des produits de la ruchetant sur le plan organoleptique (conservation des huiles essentielles) que sur celui de la composition chimique mais aussi dans le respect des énergies d´harmonie que les abeilles insufflent à leur production.Des produits de la ruche de qualité sont le premier corollaire à une bonne santé et à un bien-être général des abeilles.
L’apiculture vivante tire son enseignement du passé mais elle est résolument moderne et tournée vers un avenir conscient des valeurs de chaque maillon de la vie et en particulier de ce que représente les abeilles. L’harmonie avec la nature n’est pas au détriment du financier.
Pourquoi l’apiculture vivante est rentable malgré une différence significative de récolte (1/3 de moins par an en moyenne sur dix ans)?
En voici les différents points:
- Le prix de vente du miel au kilo.
- Le temps consacré à une ruche.
- L´absence de nourrissement.
- L’absence du coût des transhumances.
- L’absence d’investissement de mielleries.
- Le différentiel du coût d’exploitation.
- Le différentiel des heures de travail par kilo de miel récolté sans parler de la qualité de la relation à l’abeille qui n’a pas de prix.
- La diminution des pertes de colonies.
- La diminution pour ne pas dire l’absence de traitements chimiques même ceux obligatoires.
Tous ces paramètres mis bout à bout montrent qu’au delà de l’harmonie qu’elle engendre, l’apiculture vivante n’est pas, comme certains voudraient la confiner, une apiculture de rêveur mais tout au contraire une apiculture rentable.


Nos stages
L’AEAV organise régulièrement des stages pour partager notre expérience et notre passion des abeilles. Nos stages se déroulent généralement sur 4 jours afin de pouvoir offrir un enseignement le plus complet possible.
En effet, nous proposons plusieurs types de stages :
- Des stages d’apiculture vivante dont l’approche est d’accompagner les abeilles dans leur cycle naturel. Ces stages ont pour but d’apprendre à connaître les bases du fonctionnement et les besoins de la colonie afin de réduire au maximum les interventions et ne prélever que l’excédent.
- Des stages d’apithérapie (réservés uniquement aux thérapeutes) destinés à connaître les produits de la ruche, leur mode de récolte et leur application thérapeutique.
- Des stages mixtes qui conjuguent apiculture vivante et apithérapie.
UNESCO GÉOPARC DE HAUTE-PROVENCE
Notre partenariat avec le Géoparc de Haute-Provence
Unis par des valeurs communes en matière de protection de l’écosystème et de développement durable, l’AEAV et le Géoparc des Alpes de Haute-Provence ont signé un partenariat afin de mener des actions sur les territoires des UNESCO global Geopark.
L’AEAV bénéficiera du soutien et de la collaboration de l’UNESCO Global Geopark pour agir en faveur :
- De la protection des abeilles natives et de leur écosystème propre.
- De la mise en valeur des liens culturels et traditionnels qui unissent les peuples et les abeilles.
La première réalisation de ce partenariat a été le projet de Pie Fourcha (commune de Prads / Le Vernet) où fut mis en place un rucher sur l’apier presque millénaire – situé au cœur du hameau – et reflétant l’évolution de la relation entre l’homme et l’abeille.
Sur les premiers paliers, des ruches traditionnelles en tronc et sur les autres, des ruches horizontales.
Ces dernières ont un rôle pédagogique : elles sont équipées d’une vitre sur toute leur longueur qui permet d’observer la vie de la colonie, sans risque.
Notre rucher conservatoire
Le rucher conservatoire de l’AEAV est situé sur la commune de Norante (04330) dans les Alpes de Haute Provence, cadre naturel privilégié et vierge de toute pollution agrochimique. Le rucher a été fondé en 2014 et est composé de 18 ruches disposées sur 3 sites différents afin de ne pas saturer les zones de butinage.
Les ruches utilisées sont des ruches horizontales, étudiées pour être au plus près des besoins biologiques de l’abeille. Ces ruches sont fabriquées en pin Douglas de 34 mm d’épaisseur. Elles sont équipées d’une vitre sur toute leur longueur qui permet d’observer la vie de la colonie sans les déranger. Elles sont exclusivement peuplées d’abeilles de la sous-espèce locale, la « petite noire provençale », adaptée à leur environnement et représentante d’une évolution harmonieuse et donc réussie avec leur biotope.
Notre apiculture respecte le mode de reproduction des abeilles par essaimage. Les colonies servent donc à produire des essaims natifs qui ensemencent la nature pour qu’elle retrouve en son cœur des abeilles sauvages.

Programmes de développement durable de l'AEAV
Développement durable par l'apiculture
L’AEAV propose la mise en place de programmes de développement durable par l’apiculture auprès de gouvernements et de partenaires locaux (ong, associations d’apiculteurs, entreprises privées…).
Les propositions sont le fruit de 20 années de travail d’experts de l’AEAV et d’Apimondia, la Fédération internationale des apiculteurs (115 pays membres), dans des programmes d’éducation, de santé et de bien-être grâce à l’apiculture et ses solutions.
Les programmes reposent sur la formation et l’apport de valeur ajoutée aux processus de production apicoles et agroforestiers des pays afin de constituer des chaînes de productions de substances naturelles standardisées.
Les bénéfices globaux de cette création de valeur sont atteints par des mesures d’intégration socio-économiques destinées à générer des activités créatrices d’emplois dans le secteur des produits de bien-être, cosmétiques et compléments alimentaires.
Le projet rwandais et nord-macédonien sont des exemples de projets entrepris par l’AEAV dans ce domaine.
projet nord-Macédonien de l'AEAV
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